du jour au soir
mardi 26 janvier 2016, par
d’Est en Ouest le jour poursuit son entaille migratoire
un coup dans l’aile
chaque périple essuie derrière lui le souvenir d’un frais balai
barjo la tête
barjo le vent
qu’avoir envie de conquérir
qu’avoir besoin de différer
qu’avoir à faire si ce n’est épépiner les calanques lointaines
leurs asticots de sable mouillé
la calamine de vase de toutes nos incidences
j’écris à la combustion
au charbon
cette dislocation journalière des parades amoureuses
le jour poursuit sa route
entre les gabarits de peupliers et de goudron
incognito
revêtu des quiétudes arc- en- ciel
il avance au radar, au repère minou
la carte de nos sexes et la goupille à explosif
j’écris au cautère brûlant pour suturer le temps
pour la genèse, simple demain
je crains tant qu’il y ait un silence qui prolonge la mort
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