sérieusement
vendredi 29 janvier 2016, par
je n’y songe pas
je suis libre
depuis les autres rives
libre comme la chair touchée par la chair
soudain grâces
et accédant à l’air
je n’y songe pas
le vol sans ocelles
et des véroles crépissant l’oxygène
ciel noir, réglisse des différences
ma main dans l’éternel
et l’éternel dans la tienne
je n’y songe pas
ma fièvre humaine
corps simple je suis
avec des membranes poreuses
et des mots sans message
le flux d’espérances
charrie mes dieux et les rires
je n’y songe pas
perle sur le hochet de cils
l’averse des passions
est bonne à quelque chose
chose la fleur
chose la semence
et cette réa laboure joyeusement mes veines
1) delft vermeer