journal de l’aube 528
lundi 14 mars 2016, par
Dans la main, sous la manche, ce vent
L’ouvrir, lui ouvrir
Qu’il tourne la page
Qu’il tourne le ciel d’ardoise et solde les nuits
Le souffle disperse les arbres et la forêt.
Il effare les amas
Qu’il entre ensuite ici, égare la racaille des mots
Qu’il évente les énigmes
Engouffre les corridors des perles
Qu’il récure de transparence le damier de ma médaille peau mi- ange mi- mort
Qu’il me chavire et me dépare à mon tour
Il lave les murailles, les charbons des épis de ma tête
Décape l’instable
Ne reste encore qu’un livre blanc de vieux cheveux tissé et de peau
Où ce rien qui s’écrit prend le parti de l’illisible secret
Dans la main, ligne par ligne, la violence des jours tisonne l’orage et le soufflet
Messages
1. journal de l’aube 528, 14 mars 2016, 07:11, par brigetoun
oui s’il pouvait emporter tout ce qui nous encombre
2. journal de l’aube 528, 14 mars 2016, 19:10, par aunryz
[J’emprunte pour
sur le chemin du mot "poésie"
séance mercredi
(si tu m’y autorises ...)]