le poète
dimanche 3 avril 2016, par
déjà je place ton nom du côté désuet du lilas
une relique, une écharpe en fibres de vers
je me contente
c’est bon que j’apprenne du fléau et des meules à moudre par contumace
la mort
qui me laisse belette et quadrilles une histoire levée au filet
hélitreuillée de frênes et de vignes
de palières en échelles
toujours pourtant tes mots grignotent le tempo
décélèrent en virtuose dans mes silences
où convergent des soleils sur patène
à l’heure d’éteindre la lumière
mais n’aie crainte je ne t’oublie
Messages
1. le poète, 3 avril 2016, 20:39, par cjeanney
Oh que oui "toujours pourtant tes mots grignotent le tempo" (je ne sais rien dire de plus, merci Anna)
2. le poète, 3 avril 2016, 21:31, par brigetoun
merci Anna