Journal poétique / www.jouyanna.ch

flaques

jeudi 16 juin 2016, par Anna Jouy

au vent de beaux cheveux, les arbres tressent le regard
des nattes vertes galonnent le matin
et cette sueur de nuées, froide glaciaire qui rétrécit le ciel, le rend plus illisible encore.
je marche sur les ongles, empruntant ce cri de corne à des animaux fuyards
sous l’orée de ce jour, rentrer dans la matière
je me suis vue disparaitre du mystère, dissipée d’un saut dans les écuelles du chemin.
mon pas efface les miroirs.
je suis un assassin de flaques, là où dorment encore les dernières étoiles.
où poser mon pied de vers ?


numelyo.bm-lyon.fr

< >

Messages

  • L’eau et le feu. Une étoile est une boule de lave en fusion se consumant sur elle-même dans le vide offrant de la chaleur viable ou douce et une belle magnitude le temps de sa combustion que par l’heureux accident qui nous en tient à distance raisonnable. Ainsi de celui qui traversant un volcan par accident ou par une curiosité imbécile ou encore amoureux fanfaron se laissant attrapé par la gravité d’un baiser non moins idiot non ignifugé va désaltérer ses pieds et fermer sa gueule au pas de course plutôt que d’ incendier le monde de ses cris : N’y allez pas ou il vous en cuira des pieds au mieux.Leçon définitive parce que presque toujours mortelle pour l’idiot. Nous verrons bien si la théorie tiens. Plif plaf plouf !

  • Invitation à me taire... que je prends au sérieux
    Fermerai ou changerai ce blog. Il ne convient pas vraiment à ce qu’il faut de retenue en poesie.

  • Rien du tout. Vos terres, vos lacs et vos ciels, votre monde souverain. Vous bloquez ou encore mettez le pouce en bas et c’est terminé.

  • Il n s’agit pas d’une réaction face à des commentaires non ( je ne bloque pas). Mais mon questionnement actuel. :-)

  • Comme votre murmure de terrienne doit-être doux. Nous allons vous garder à distance mais élargir le satellite de notre oreille. ;)

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.