journal de l’aube 614
lundi 1er août 2016, par
la substance du ciel entre, c’est froid
des langues transparentes me lèchent
et ce frisson de la nuit qui se retire râpeuse
sur le nu que l’on nait
la substance du ciel humide, matière d’eau sournoise
des lianes ici me ceinturent
je cherche le dénouement
mais cette eau sans nom ce gel qui s’apprête
prêt à mordre.
l’aube substance effondre les souterrains du rêve
– dessous, c’est mille morts-
déconstruites à la "morce" de glace
des galeries entières de quoi je suis trouée
je m’éveille
une banquise aux pieds nus