journal de l’aube 625
mardi 6 septembre 2016, par
Je me suis couchée dans la fresque immobile où le rêve allume la torchère des nuages. Tenter rejoindre l’hémisphère inanimé, là où mon corps trempe dans le ciel.
Peut-être dormir dans l’herbe qui pousse par-dessus la mort.
Mais je suis le majordome de l’insomnie, le métallo des paillis durs, quelques éclats de pierres pour meuler la chambre. Ici l’aube vient toujours en bris de lumière, troubler l’obscur.
Je ne dors plus, j’étrille l’ébène jusqu’à ses gouttes de soleil. Silex.
Messages
1. journal de l’aube 625, 6 septembre 2016, 09:34, par Claudine Mangen-Sales
si beau...
(forum j’ajoute quelques caractères à ce que je voulais sobre)