montaison
jeudi 8 septembre 2016, par
les yeux me brûlent d’une huile lampante, de l’orée des pupilles jusqu’aux fibres de l’aube. le rêve arrive par l’incendie. cette mer-là est seule comme le feu, comme le soir, comme un ballon qui vole à la course aveugle.
j’apporte les capsules de nuées sales au buandier de nuit. c’est l’heure de la kermesse des figures, grand bal craqué dans la matrice des sommeils.
je suis un érable sans reins, dérodé des branches du vieux jour, et je monte comme un artifice en fleurs. la fin des choses grandit-elle le ciel ? je suspends mon front au soleil. repos mon frère.
Messages
1. montaison, 8 septembre 2016, 09:25, par brigetoun
l’eure de la kermese des figures…
vais tenter de la rejoindre et d’y entrer