veritas
samedi 17 septembre 2016, par
Quelqu’un dirait c’est vrai...
Aussitôt ma main s’arrêterait comme une cloche sans battant. Je chercherais du regard cet endroit qui serait en moi d’un seul mortier. C’est vrai ?
Je cesserais de désenclaver mon navire, je jetterais l’encre, ce serait un but enfin solide. L’inquiétude est en moi comme une image myope. Le flou indistinct de ces choses. Je comprends le mal comme une scie dans l’air, déchiqueté, et moi pareil. Si au moins je tombais. Mais non. C’est vrai ?
Aussitôt mon corps entier s’arrêterait et je ficherais dans la brume ma corne de détresse, un boulet lancé dans le ventre mou du dieu sans réponse. Si au moins je volais. Mais non. La vérité qu’on dit s’enfuit comme ma plume perd ses eaux.
Messages
1. veritas, 17 septembre 2016, 17:29, par brigetoun
et puis il faut se méfier de ce qui s’affiche comme vrai, c’est trop net pour être vrai
2. veritas, 17 septembre 2016, 19:46, par aunryz
ce désir de chute
[à l’instant même où
je voyais cette faculté
– lorsqu’elle n’est pas que le résultat de la pesanteur
mais aussi celui d’une heureuse maladresse -
comme
ce qui reste à l’homme]