journal de l’aube 637
vendredi 28 octobre 2016, par
un à un les moellons de la nuit arrachés, derrière un autre mur.
gigogne de solitudes
des bulles enfantées au sexe des mots.
les anges passent, voleurs de briques.
je parle bien sûr
phylactères antiques gravés comme les talismans du silence
et regarde étonnée toujours combien ce jour est fatigué d’hier
je découpe la citerne à la fraise
dedans l’espace de la soif agrandi
Messages
1. journal de l’aube 637, 28 octobre 2016, 08:26, par Claudine Mangen-Sales
préserver la soif à tout prix