trop tard
dimanche 18 décembre 2016, par
trop tard pour mes activités gastronomes, le cavaillon de la lune m’est passé sous la main. me reste la faim, quelques pholiotes aux pieds friables, une litée de petits moines blancs et givrés sous la fenêtre et la couvée de merises du miroir.
le soleil me matrice avec force dans l’ordinaire dimanche d’un pouce vert et blanc. un ascendant d’hypnose qui dresse ma perruque électrique au mitan du ciel. levée tardive.
j’ai sauté la préface du jour, cette marche miraculeuse sur l’estran des mondes. je vais me pendre à la patère des heures, toque pagailleuse, embroussaillée d’occupations sans histoires. seule, préposée à tourner les feuillets du vacarme.
Une partition injouable !
le jipiblog
Messages
1. trop tard, 18 décembre 2016, 12:55, par Claudine
belle grasse matinée