Peut-être es-tu étendu, ombre d’un arbre...
dimanche 4 juin 2017, par
Peut-être es-tu étendu, ombre d’un arbre d’autres forêts, à dormir dans ce monde. Et le fleuve gris qui s’échappe de tes cheveux abrite le frais secret.
Peut-être attends-tu à la porte des fontaines, que s’en vienne la transparence noire des eaux d’ailleurs.
Peut-être finis-tu chaque jour un rêve, le choix des lumières ou celui de la nuit, les deux pour disparaitre.
Peut-être gardes-tu dans le drap sombre du bois, les signes les plus obscurs, l’aveu d’amour qui lèverait le mystère.
Peut-être cours-tu dans les veines enfouies de mon souffle. Je tiens l’éventail et l’écorce.