Ce ne sont que des fils de fer qui me gardent...
lundi 5 juin 2017, par
Ce ne sont que des fils de fer qui me gardent de falaise
Des rubans sortis des forges.
Il y en a devant moi et puis sur le sol, des soucoupes entrelacées de membranes, de poches et de fiel.
Je marche sur mon cœur semé
Il craque, foisonne et se disperse. Il me rentre dans l’ombre, lame et je sens jusque sous les côtes, le baiser frais du métal
Un instant dissoute et parfaite soudure à l’imprenable
Je suis habitée, silhouette transplantée d’un organe secret
Je suis moi aimant aimer.