Je ne me lasse pas de l’aube, la robe du...
mardi 1er août 2017, par
Je ne me lasse pas de l’aube, la robe du secret. Chaque matin être à la porte des lucides. Je ne lève pas toujours la tête. Parfois le soleil glisse sur le parquet son écriture penchée. Je pose mon pied là. Je voudrais marcher dessus et m’y tenir. Un fil étroit qui passe, une lame trémière qui me fend, d’une part la nuit profonde, de l’autre la lumière rase.
Puis je passe le temps à recoudre mon sexe à mes paupières.
Et le songe ensuite me déflore pour qu’à l’aurore je me crois aux lèvres du murmure.
dessin inspiré par schiele