Qu’un être passe avide et triste et mon ventre...
dimanche 3 septembre 2017, par
Qu’un être passe avide et triste et mon ventre tressaille
Soudain il germe, des pousses vertes, frivoles, légères danseuses
Qui grappillent dans mon corps des raisins de plaisir
Je ressens l’infini avenir de ce pré, ses fleurs, ses cargaisons de semences,
Et cet arbre au milieu
Qui est l’ombre souveraine et le sexe du ciel
Qu’un être passe avide et triste portant sur lui les vestes de l’amour
Le corps sans fond de son désir
Sa joie inutile, ses bras vides, et le visage abandonné
Et je comprends où résonne sans fin l’écho de ma solitude,
Messages
1. Qu’un être passe avide et triste et mon ventre..., 4 septembre 2017, 01:21, par Claudine
Magnifique
Plaisir à lire dans la nuit
2. Qu’un être passe avide et triste et mon ventre..., 5 septembre 2017, 12:54, par Claudine
"deux paumes retiennent cette eau sans la soif apaisée
suis moi dit elle
la vie comme un ruisseau"
écrivait-il dans le Shima 64