Journal poétique / www.jouyanna.ch

Je distrais d’une main cet enfant qui ne...

samedi 16 septembre 2017, par Anna Jouy

Je distrais d’une main cet enfant qui ne naitra jamais
As-tu senti comment il ronge l’amour pour une rose à grandir
Et plus le temps passe de notre nuit nouée, plus son pleur affine les tiges et les transparences de pétales, plus beau que jamais notre amour plus limpide
Plus tissu de vent qui nous fuira au premier mot
Tu m’as laissée le ventre plein de fils bavards et poètes
Ils balancent ma raison, je vacille, ne mettant au monde que du sang en robe de taches
Alors tu détournes tes yeux, je suis la mère qui coule et noie l’avenir

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