Je ne regarde plus les hommes
Ils laissent derrière les coupes de champagne des visages troués, gigotant comme des ascenseurs.
Je ne vois d’eux que des bonheurs sous la paupière,
Quand ils acceptent la nuit et la chaleur rougeoyante des chemises
Quand ils sont modestes, des enfants de cœur.
Le reste, leurs immenses métaphores noires trainant sous leurs godasses, ne vaut pas ma peine de marcheuse

Ça ne vaut plus rien d’être nues
Nos corps n’ont plus d’énigmes
Les ostensoirs sont des paquets-surprise avec des jouets de silicone
Nos joyeuses jambes n’ont plus rien des baguettes fantasques
Il faudrait réclamer le désir auquel j’avais droit sous mes jupes
Il n’y a pas de retour de marchandise, la nudité est une obsolescence
Programmée.