textes de passage ... vibrations
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rébus de midi
24 février 2014
Aunryz * vous trouverez la solution de ce rébus poétique dans le texte Et puis, vous et moi, maintenant Ici, de ce... quelque part sur mon blog -
réveil
23 février 2014
Faire du sommeil une étincelle, l’aube en feu. Trop d’éclats et tout le sommeil lève le camp. Cessez-le feu … Il parait qu’on rêve à la seconde près. Cuisson bleue sans doute sur le grill ou alors tartare d’images au hachoir berceau cette sensation de s’enfoncer dans des mondes d’y vivre de la vie de la mort tout cela dans une bulle de temps ouf. Fusillée d’idées, de vacarmes, de cauchemars. J’ai déjà testé mon décès à maintes reprises. Le pire (...) -
grimage
21 février 2014
grimage. tampons de poudre sous les yeux, redonner un peu de ciel aux cernes. deux doigts d' ange m'ont perforée comme du flan. cervelle de moineau qui dégorge, on imagine ce tas de marée noire qui séjourne au fond des cils. vision molle, le flou gagne du terrain. grimage. tampons de brume, les joues. émacier ces pleins dodus, creuser le sillon maigre, allonger le tracé des salives. sculpter une dépression maussade pour un noir et blanc (...) -
conquête
16 février 2014
Chevalier sans image, Quichotte sans le moindre vent. C’est ce qu’on appelle l’impuissance, les parésies de l’ange. Monture dégonflée, voiles mortes. On fait la manche, pour unique voyage. Chevalier des mythes intérieurs, l’épée au fil de l’eau et l’eau au fil de Dieu. Baptistère encore. Sur la nuque raide,- on donne à boire au bois dur-, il n’en poussera rien, pas la moindre ramure, le plus jeune oiseau. C’est d’ailleurs que rien ne plie , ni la (...) -
émotion
15 février 2014
...J’aime ces endroits où chaque abri, chaque bistrot est une réserve de vie, un territoire en soi. Je suis dans le Plus d’Eté. .... Le café me brûle, j’en ai grand besoin. Interrompre le processus et me laisser dévorer l’émotion par cette chaleur coulant lentement dans l’œsophage. Plusieurs fois déjà cette envie de la casser et insérer là une de mes questions… Oh ! Lecture monobloc… Je n’ai pas la patience assez longue pour écouter sans y mettre (...) -
poème
8 février 2014
parfois écrire est de rude granit, de la pierre au centre des catapulptes parfois écrire c'est de l'encre perdue veines qui fuient sous les aiguilles parfois je chante en le faisant, mes cordes pour pendre des lucarnes je dis d'un coup d'un coup de vent mais le silence je ne sais le briser parfois écrire est bien trop rude je garde clos tous mes enfants la corde des sauts à l'élastique les bagues bleues qui vont au ciel (...) -
parenthèses
4 février 2014
Poser les parenthèses. Tolérance de deux mains bloquant l’espace. Dresser une ile, une bulle. L’eau tout autour d’un désir cerbère. Je monte la droite, la gauche et je me couche au milieu Je me dissous par le fil des doigts ; passé futur et cet œillet de caresses sur le tissu du jour Visite-moi dans la chambre. J’essaie d’y enfermer mon pas, dans la chambre cousue d’une aube là et d’un crépuscule là-bas, de claires- voies d’où se défile la (...) -
Résidence.
26 janvier 2014
Résidence. Ce besoin de nid, de niche. D’être en rond tête bêche avec mes os. Cercler ensuite le tout d’un fil force, une écriture barbelée, une écriture, galonnée parfois d’une douceur inattendue. Ou oui, pleine d’échardes. Parce que le temps veut ça, parce que le jour veut ça parce que tout me fait mal et surtout la laisse qui me retient au monde. Les nodules qui font des chapelets sous le bras, des grains de souffrances sur les méridiens de la (...) -
poème un instant
25 janvier 2014
ton mensonge sur mes yeux l’ailleurs ce jeu de piste fléché de cul à son arc tendu le foulard des mots sur ma pauvre langue les lierres épineux entrelaçant le vide à mes oreilles la farine d'une suée jetée au nez de l’amour sous mes doigts la peau des silhouettes à l'orée des adieux l'ombre pleure jamais elle ne connaîtra la lumière je la vois qui tourne et cherche l'approche mais c'est écrit deux mondes ne feront jamais le poing fermé d'une (...) -
feuilleter le jour, schistes bien entendu,...
18 janvier 2014
feuilleter le jour, schistes bien entendu, autant de paillettes plus ou moins lumineuses... les mots, quelque poème, des histoires où l'on s'asphyxie lentement avec des doses de mort cheval, d'autres où l'on vient au jour en léchant des lèvres au sel de mer... il y a des jours où vraiment je ne comprends rien à la terre, aux amas de sables compactés et m'y sens comme une imposture. tout ça me fait tailler le couvercle de ma propre mort. je (...)