horizontales
dimanche 3 août 2014, par
Là, sur ma feuille, où la ligne n’a trouvé ni sa couleur, ni l’ombre de ses syllabes- aucun relief qui élargirait la vue- , aller dans les cerneaux foncés d’un crâne.
Changer le mouvement des balais de la pluie et faire un geste horizontal. Je tourne le cahier dans l’autre sens et me couche à l’envers, histoire de tourner la vie dans l’autre sens
Remplir de rinçures l’espace qui s’offre à mes images, tu verras couler ici des alphabets liquides qui ne diront presque rien
Je le traverse comme un soleil enfile ses corridors
Meulant l’éclat de la boussole, un peu ivre de hocher tant la tête…
J’écris à la mode du Levant et mon poème pend comme de labiles anglaises de ma tête