dimanche
dimanche 17 août 2014, par
Prendre au sillon les pépites de l’ennui.
Le soleil fait le corridor
grands airs de coq à la parade
Je savonne à la savate sa venue par les fentes
Glissières des mirages de mascarades
Je suis de jour les traces de la nuit, pas étonnant que je me perde
et tire à la roulette les giratoires de la vie
Parfois ça met des jours avant que d’en sortir et je suis comme un tombeau ivre
Ondes sans ponts, à la dent de râteau, surgies de dessous le bruit des pierres
Mon jardin zen a le crâne déboussolé d’un astre matinal
L’été vient d’entrer
Faut que je lui serve un petit noir, un biscuit et mes épaules à grignoter.
Messages
1. dimanche, 17 août 2014, 18:32, par aunryz
J’aime beaucoup ce texte
le dé n’a sorti qu’un 4
m’interdisant de dire pourquoi (sourire)²
1. dimanche, 17 août 2014, 18:49, par Anna Jouy
hoo...mais comment pouvez-vous me titiller ainsi et garder votre savoir...? ;-))
2. dimanche, 17 août 2014, 20:04, par annaj
c’est une note ? ce serait amusant