ambre prince
samedi 23 août 2014, par
Je ne crois pas vous l’avoir dit
J’ai un petit pois sous le tas de rêves
une planète inconduite
la dernière bille
Du chemin qui roule
Et quand je dors dans vos bras, cet œuf me gêne
Comme un oiseau mort qui veut qu’on l’épèle
Avez-vous secoué mon oreiller au guichet des maisons ?
Dieu fait un lâcher d’enfants après la sieste d’or
Mais un astre pendu à l’échelle d’os n’est pas un cadeau pour le rêve
Il cambre ma peine et me gémit
Enchâssé chaton des trop durs territoires
Moins précieux qu’un moellon de ciel
Et je grince en retournant mes nuages
J’attends qu’un sort en soit jeté et qu’on mette en perce mes édredons
Tuer à la coque
L’ambre gris de mes fiels
Mais vous vous taisez
et dans votre dos vos doigts noués
Pour mieux mentir
Messages
1. ambre prince, 23 août 2014, 17:58, par *
peut-être
toutes ces images qui nous sautent à la gueule
peut-être
ce flamboyant qui nous dévore
peut-être
à la recherche d’une respiration simple et ample
peut-être
sommes-nous frêles, agités par le souffle de vos hautes grammaires
et l’arbre qui ne croit plus au retour des saisons
en regardant les mots qui augmentent sa sève
peut-être
un fil doux
pour nous nous conduire
1. ambre prince, 23 août 2014, 18:07, par Anna Jouy
il est toujours question de fil, de faux-fil , un bâtit fragile qui ne tient pas les pans de mon être très nu.
2. ambre prince, 23 août 2014, 18:02, par *
pour nous conduire ! (excisez le doublon)
à la fin
dans le clavier fumant
d’un commentaire d’un jet