labeur
vendredi 5 septembre 2014, par
alors il faut se relever, comme si la nuit vous avait jeté des encoubles, chaussetrappes horizontales où s’allonger et mourir
cette résurrection, avec des assurances de fatigue, de lassitudes aux épaules. le bât et la grenaille
se redresser, sentir sous la main venir le poil et la caresse muette d’un rêve
se tendre, cou à la laisse, un nuage vous tire sous les grands arbres pour y déposer l’obole chienne et vos restes d’alcool.
je boirais je fumerais soudain et j’aurais pris un train...
mais ma main lisse ma chevelure et j’amidonne ma patience
fantôme droit mon âme se casse comme les hosties de vos dimanches
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