perdue misère
mercredi 10 septembre 2014, par
qu’importe que soit l’origine
l’endroit précis où je me suis quittée, une vitre éteinte, une porte fermée...
quelqu’un passe un plumeau, arrange l’indélicat
lisse tressée entre acier et lumière
tendue nette au métier du destin
il y a ma chambre, son secret, l’escabeau des années pour changer les ampoules.
tout est propre là-dedans, encaustiqué silence
le premier grain de misère perdu avec ceux des tempêtes.
berthe hodler portrait
Messages
1. perdue misère, 10 septembre 2014, 23:58, par *
qu’il est loin le temps de la mèche et du suif
quand nous léchions les doigts de celle qui éteint
solitude visible hors de la lumière
je caresse ton sein
et j’en mange la cire
1. perdue misère, 11 septembre 2014, 05:48, par Anna Jouy
un temps de lampe et de flamme
des onctions d’huile et de bougie
et partout les ombres qui tremblent.