sieste
dimanche 28 septembre 2014, par
Soubassement de parfums, de quoi monter haute voile, du gabarit fraîchement crépi contre un grand froid qui rampe
L’air chaud monte et je brûle
je consolide l’ascensionnel
Là-haut tu balances, avec des banderoles, la gîte des vigies- bande forces- et moi j’enfonce terre
Je maçonne de soupirs la terrasse de l’envol, briques d’oxygène et closures de rêves
Un ciment embaumé, l’étamine du cri
Ensuite parlons d’épingles, d’artifices et de lest
ce qu’il faut d’étincelles et le mur du son
dans la traîne faite belle.