le monde est une rencontre : le metteur en scène et le trimardeur
mercredi 15 octobre 2014, par
Mes parents ne recevaient pas. Allez savoir pourquoi ? Peut-être nous trouvaient-ils trop nombreux autour de leur table dans l’ordinaire des jours ; la fratrie était grande, bruyante et mal dégrossie. On parlait de ce qu’on ne connaissait pas, on dégoisait, on ricanait, toutes ces choses qui font aux parents le rouge au front et l’instinct asocial. Parfois cependant, pour compenser ou pour nous tremper dans des bains communautaires, ils mettaient sur pied le pique-nique de famille, mais pas n’importe laquelle, la famille élargie, celles des oncles et tantes et des cousins et cousines. C’était un monde en soi puisque ma mère avait écopé d’une grosse quinzaine de frères et sœurs, tous prolixes faiseurs de mômes devant la vie. C’étaient les huitantièmes rugissants. On faisait du feu....
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portrait de Coup dur !