imprimatur
mercredi 15 octobre 2014, par
Poèmes et papiers
Ce ne sont que des voix qui se cousent l’une sur l’autre.
Points de soudure, parchemin, étincelles
La langue dans ces souches, mes boucles dans la langue
Le maillon enchaîné, la parole à la trame
Et les fétus de plomb du lexique essentiel
Des voix instables se cherchent des amarres
La ligne de flottaison des bruissements du dire
Halètements des frontières où mouillent les différences
Les mettre ensemble dans la course du feu
Comme on délaie un ciel dans le verre de la mer
Je dépose mon poème et le boit le cahier