Je fais des nœuds avec la pluie, des ligatures de tentacules avec ventouses. Il "pieuvre". J’empaquète mes bras autour, je serre fort, et ce moi qui m’entoure, chien résident, moi assis.

Si lourd. Je me pense sous le jour. Dessous. Au poteau froid de mercure. Et la danse piétinée des Indiens. Scalp -tambour.

Moi et mon totem dans le jardin des sévices, immobiles. Je suis le centre l’écrou et la vis. Ne pas bouger, leurrer le fil de l’eau qui tombe.

Le temps lourd, obèse, écrase le petit pois de mon crâne, le petit pois de mon cœur. Un grain de quasar, ce moi qui absorbe le monde et même l’univers. Je rentre dans ma coquille. il n’y a rien à essorer que du moi trempé à l’os.
En Chine on vous ferait parler pour une goutte au sommet de votre chevelure, de la clepsydre des supplices. J’argumente avec ou contre l’intempérie ?