pluie
samedi 17 janvier 2015, par
on peut bien en parler, la fin est une vaste limonade, un jus qui plisse les revers des gouttes.
on patine sur sa béquille, ça quenouille les heures dans une pluie mantique.
une épaulière me protège des coups de ciel.
quand vient le crépuscule il a une fâcheuse épée à m’épingler l’harmonie.
je dézingue et je punaise la soif sur la carte des derniers soupirs.
tous les soirs le ciel effiloche la mer, le bout de gris sur la table novice.
j’aimerais qu’on me chante un oiseau.
il n’y a qu’un violon pour tirer la chorale de faux fil d’un angélus qui vole
Messages
1. pluie, 18 janvier 2015, 00:21, par aunryz
Un texte en clapotis
qui produisent des variantes à l’infini
en se donnant au lecteur.