beau
dimanche 8 mars 2015, par
Voilà. la cisaille du store découpe les tranches du soleil. toasts de lumière et ce craquant en moi qui hésite entre allégresse et rupture d’anévrisme. Débordée d’éblouis.
Rien ne rend plus triste que la beauté, ai-je lu. La beauté, est-ce la conscience de sa finitude et celle de l’infinitude, dans un même mouvement ? Et l’esprit affolé ne peut qu’en rester inquiet et exalté à la fois. Une forme d’angoisse nous saisit dans l’appréhension de la beauté, sa fugacité nous nous relevons de la beauté qu’avec le sentiment de l’’impuissance.