boîte à épîtres ajout
mardi 16 juillet 2013, par
dans la boîte
ce matin, pas de niaque, de vigueur, qu’une vague lenteur qui fait semblant d’animer chaque geste. la source sèche doucement et comme ces fleurs en pot je baisse la garde. dénutrie . j’essaie d’intégrer avec patience l’état vaporeux des évidences . dissoudre esprit, pensée, poème dans l’amplitude du vide. je transvase le feu dans une vasque brumeuse, sa chaleur se dissipe, liquéfaction obligatoire. je n’existe pas, c’est le seul bruit que fait le silence