journal de l’aube 388
dimanche 5 avril 2015, par
voici l’entrée du miracle. me hisse, sortir de la pupille un rêve en forme d’haltères, une imagerie anachronique d’un dieu en tatanes qui voudrait gravir le ciel.
phase étrange où il me faut rejoindre l’insécurité, marcher à nouveau sur des instants liquides, fractionner le béton, concasser la nuit jusqu’à la poudre.
j’ai du diamant et de l’émail les dents et je broie chaque mur qui vient. il faut une plage pour la lumière, un terrain mouvant de la fragile texture de l’opaque. je défais la carapace, les maillages prévisibles. cet œil me défigure.
modestement l’amour se tait. il doit sécher à mes commissures, solidifier, gemmes nécessaires ou s’abriteront le soleil, l’éclat, et l’aveuglement qui s’en vient...
mais aube, y es-tu ?
Messages
1. journal de l’aube 388, 5 avril 2015, 06:52, par brigetoun
oui l’aube est là dans ces mots
2. journal de l’aube 388, 5 avril 2015, 06:58, par Anna Jouy
tandis que Sabine H. tombe du ciel, je songe moi aussi à l’état de déséquilibre. le fluide passe parfois d’une façon si étrange.
3. journal de l’aube 388, 5 avril 2015, 11:15, par Dominique Hasselmann
Vous n’aurez pas besoin de parachute (d’ailleurs on n’en distribue plus dans les avions)...
4. journal de l’aube 388, 5 avril 2015, 11:41, par Anna Jouy
je n’en ai pas besoin ..je suis un ange ...heu une corneille plus justement