journal de l’aube 401
lundi 27 avril 2015, par
Nous approchons. Chaque nuit c’est pareil. Revenir et attendre que se passe l’éveil, d’une main mystérieuse à une autre.
Pris garde toute la nuit, veillée de fumées de cigare, celles qui fuient. Leur disparition est comme mon souffle retenu. L’aube m’écarquille dans le secret. On dirait qu’à chaque fois elle cherche en moi, un chat qui chasse une ombre
Quand je sors mon âme, elle détonne, pétarade mouillée.
J’ai oublié là-bas mon ardoise, ce qu’il faudrait écrire de ce jour ne m’appartient pas. Je ne vis plus grand chose depuis longtemps en somme : je hante, mimétisme du cigarillo..
Je lis les morts, ils ont l’accent tonique. Je suis d’un autre siècle bien sûr ; ici ne vivent plus que des mots sans enfance.
C’est l’équarrissage des sexes, le protocole des marques, la statue plein pied de l’apparence. Le bronze sonne vide. Sous une cloche d’airs battus, je me dissipe, le son fini d’un angélus. et certains écriront ce genre d’histoires d’amour
Messages
1. journal de l’aube 401, 27 avril 2015, 08:45, par Dominique Hasselmann
parle à mon corps, ma tête est malade...
2. journal de l’aube 401, 27 avril 2015, 12:59, par pascale
Pourtant y a que l’enfance pour s’écarquiller en se prenant pour un chat. Et j’entends déjà quelqu’un dire sérieusement : "je ne sais si tu mens" ... Mais le chat s’ en fout, royalement.
3. journal de l’aube 401, 27 avril 2015, 21:28, par aunryz
(Est-ce qu’on peut dire que)
ce texte m’a comme préparé
à écouter ce qui est ici donné de voyage
4. journal de l’aube 401, 28 avril 2015, 01:40, par Anna Jouy
personnellement, désolée, je trouve le texte de GM absolument insipide et ça me déprime qu’on puisse dire ça poésie contemporaine