amarante
mardi 28 juillet 2015, par
Je suis sur la table. Une odeur. Un parfum. Et des grappes violacées qui tendent vers toi les plumetis de mes graines cousues d’or, le mystère d’une étoffe haute couture.
Je suis là, posée sur ta table et tu passes déjà, ne me regardant plus. Ton admiration fut aussi éphémère que violente. J’en fus surprise, je me songeais si ordinaire. Moi parmi tant d’autres, coupée, choisie pour être de ton intérieur. Tu m’as conduite vers le secret de ta maison et j’en fus, quelques heures, la merveille. J’étais un bijou, une lueur, j’étais la sculpture du soleil, j’étais cette amarante royale. Une diva en représentation, je chantais pour toi le silence avec la plus belle...
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