journal de l’aube 442
vendredi 21 août 2015, par
21 août solstice de la vacance, de la respiration. J’ai l’air levé, je tiens la note. Un instant court que j’étire jusqu’au point de rupture.
Je devrai donc retomber dans l’exaspération de mes gestes, la vanité des empressements. Et tout un monde qui m’entraîne au galop, à la trépidation, à l’essoufflement prochain.
Solstice des néons, des artifices d’ampoule. Perdre le bleu de l’aube pour des puits sans écho : veuillez entrer dans le moule et vous conformer aux consignes.
Signes des cons.
Solstice sans remède, la balance en a fini de m’élever vers un point de lumière, demain j’amorce la chute, espérant juste qu’elle soit assez rapide pour un élan qui sauve… Un jour sauter en cours de route.
En cours de route… quand je le redis gentiment, j’entends que le chemin existe...
Je voudrais être au solstice de l’oubli, la page en son sommet et la voilà qui tourne, retenant une onomatopée, un rire, un poème.
Au solstice des échasses quand elles lèvent l’horizon. Que j’y vois poindre une île même très petite, et que je veux bien tracer, encore, jusqu’à là-bas
Au solstice intense, au solstice... derrière la porte, celle franchie et des cieux pour le reste du temps
Messages
1. journal de l’aube 442, 21 août 2015, 06:29, par Dominique Hasselmann
solipsisme du solstice ?
2. journal de l’aube 442, 21 août 2015, 06:35, par Anna Jouy
oh vous savez, moâ..