buée
dimanche 20 septembre 2015, par
Sortir l’ombre du chien. Je marche, je développe le muscle des buées. Quelques tours tranquilles dans le quartier du frais, étoffer l’haleine des haltères de mes rêves. Je murmure, brouillons des espèces du cri, la gamme des vapeurs du texte. Dehors, dans la glacière on dirait que je parle et que tout s’écrit… une usine merveilleuse, carbone de poésie. Je marche et tandis que j’avance, la fabrique de dentelles produit un tissu idéal. Et pareil à tout ce que je fais, de quelques mouvements, des devoirs de quitter sans cesse l’instant, je perds mes écharpes sur des rues solitaires. l’’esplanade que me fait cette aube, tout un ciel à traverser dans les gelures. C’est bien beau d’écrire, au bord près de la bouche.
Messages
1. buée, 20 septembre 2015, 07:06, par brigetoun
ouf - le retour (et en beauté)
me sens accompagnée