mises à la porte
vendredi 19 février 2016, par
Beaucoup d’arbres à rejoindre
– pour me calmer de l’orgueil de ces hommes -
Je n’ai en ce moment que les sous-bois
Rester comme eux, les bras ouverts, à porter le très-haut
La forêt ruine sous mon pas le feu qui veille aux aiguilles
J’essaie d’adhérer à l’écorce
D’y pendre ma colère dans des manches à air
– pour me calmer de la bêtise de ces hommes-
Y développer le vent, comme un plan de voyage, ou une mécanique inventée pour l’oubli
C’est un grand magasin de balais à nuages
La forêt batterie du silence
Jeu de baguettes et de sable sur les peaux du ciel
J’aimerais souffrir des échardes que me laisseraient ces cimes.
J’étouffe à ras terre
– dans la bêtise orgueilleuse de ces hommes-
Qu’au moins ce soit pour quelque chose de grand et non de si médiocre, ce mal du temps.