Je ne suis pas votre amie je suis votre âme
Si je vous pense je n’ai plus de corps, encore de l’air qui vibre,
Mais j’ai le vôtre dont je sens tous les traits, le pliage et l’écrit. Votre chair me porte et j’ai le battement précis de votre sang
Et l’amplitude de votre souffle et j’aime soudain la vie de par vos yeux et vos mains.
Je suis votre âme voyageuse, votre âme éclaireur.
Je viens vers moi par le biais de vos épaules, je m’enserre de vos bras, je fais le pont.
Et votre corps m’aime et me diffuse.
Je me touche aux larmes.
Je suis votre âme bavarde et généreuse,
Echange des sacs d’éternité, les colis fragiles de nos sables.
Je vous ai bu un jour, philtre d’humeurs, désormais je suis tout de vous, votre secret, votre obscur.
Vous n’êtes plus indemne.
Je suis la locataire fâme de votre home corps