Faire du sommeil une étincelle, l’aube en feu.
Trop d’éclats et tout le sommeil lève le camp. Cessez-le feu …
Il parait qu’on rêve à la seconde près. Cuisson bleue sans doute sur le grill ou alors tartare d’images au hachoir berceau cette sensation de s’enfoncer dans des mondes d’y vivre de la vie de la mort tout cela dans une bulle de temps ouf.
Fusillée d’idées, de vacarmes, de cauchemars. J’ai déjà testé mon décès à maintes reprises. Le pire c’est que je me réveille ici…du mauvais côté de la re-naissance. Iniques sorties sans secours.
Parfois ce sont des comptes, des défilés d’anciens à la mode de chez moi. Ils arrivent et me demandent des dessous de tables tournantes. Fallait ressusciter ! je leur réponds… Moi j’y arrive bien, chaque jour. Mais revenir avec leurs billets de commissions, leurs ultimes messages, la lettre au contentieux…petit facteur aggravé.
Ces autres portes que je prends aussi, quand je quitte le noir, quand j’entre dans une image et que déjà je m’y ennuie. Cinoche reportage. T’as fait quoi avec qui et comment ? Confesses de nuit, isoloir avec des bénédictions arrosant ma révolte. On me pardonne !!? Magnanime l’inconscient non mais ! me laisse quand même lourde d’eau bénite, d’insolvables pensées. ..Qui suis-je ?

Et puis il y a cette tranche en demi-teintes, entre 5 et 7, dans laquelle je suis censée, par injonctions intimes œuvrer.. Et ces parfois où comme une mécréante je détourne mon bras. Je me refuse je renâcle. ..
Écrire ? À quoi bon…