poème
dimanche 25 mai 2014, par
l’amour contre
bras corps souffle
épuisement jeu de massacre
relevailles sans naissance
le vide
extensions du monde
recroquevillement au centre
nous un instant
déployés- ensemble
et puis rien
plus rien
déployés ensemble
plus ensemble
plus déployés
plus rien
ma valise est ouverte
tout le barda des femmes en sortie de secours
mes menottes en peau de caille
mon parapluie
pour faire des longueurs dans le brumisateur céleste
il va pleuvoir des clous de nuages
quelques gravats à l’écope
et mon chapelet de mots grelés
oublis à la passoire
l
et puis plus rien