enduit de nuit
mercredi 24 septembre 2014, par
Tu viens secret, infiniment noir, froisser mon ombre, enduit de nuit, tu subtilises ma chair escamotant en vrac les fagots mûrs de l’amour tu.
Elle te cache, la complice, couvrant tes allées et venues, ton empoignade avec mon souffle.
Elle ricane, elle te tient. Bien plus que je ne peux. Tu l’aimes elle, ce n’est pas du même ordre des sens.
Elle t’enveloppe, te pénètre dans l’épaisseur du muscle, elle.
Elle t’enlève, camouflant tes lâchetés de passant.
Et moi j’ai toujours aux prunelles des lueurs.
Quelque chose qui cille et bat le briquet
Je ne peux te cacher, ni même te ravir.