Journal poétique / www.jouyanna.ch

Une plaine entière rentre dans la maison,...

dimanche 2 septembre 2018, par Anna Jouy

Une plaine entière rentre dans la maison, lisse comme le vent. Mon corps attend sur le chemin, cabale de fenêtres
Qui claquent et battent, le fouet et l’étrille.
Et la course haletante
Ça sent la verdure froide, l’herbe de l’espace.Une plaine entière rentre dans la maison.
L’homme vient de loin, une voie de semences
Les rizières de tulipes
Les champs mouillés de fleurs
Je suis la femme de planches, du vieux bois gris,une sombre cabane, tout au bout de la main
Je dors solitaire, haut plateau des errances, nouée de routes et de débris
où l’on croise l’amour cavalier, le dos des juments montées à cru

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