Je déchire de mon peigne le silence des...
mercredi 21 novembre 2018, par
Je déchire de mon peigne le silence des feuilles,
plainte craquante, sèche des choses qui se croient éternelles.
Elles sont tombées roulant des mécaniques dans le moulin du jour.
J’ai tourné de l’œil avec elles.
Et maintenant, les dents souples du râteau secouent la danse et le lamento des chevelures trépassées
Cymbalum écartelé aux grains métalliques
Je coiffe la perruque de la mort avec douceur.
Plus loin, un homme avec un sèche-cheveux hurlant, fait des chignons des crinières perdues.