ménage
dimanche 15 septembre 2013, par
dans l’égouttoir du matin, quelques grumeaux encore, le reste à l’évier.
passoire propre, après les lambeaux de coronaires du petit cœur égrugé
j’endimanche mes conjonctives de perles neuves, pourriture noble de l’ivre réalité.
j’écris pour toi l’opuscule introuvable, cheminot des comètes conjugales.
sur la marche palière des amours, je fais de la maintenance flageolante.
à titre indicatif, il y a friture d’oisillons sur la ligne.
le télégraphe est à la peine avec les injonctions de brumes insaisissables de la saison. le facteur en plein boycott, boîte vide.
on n’y comprend que dalle, ce sont des cartes à trous et l’orgue plein de barbaries.
Messages
1. ménage, 15 septembre 2013, 08:36, par Pierre Cendrin
Grande douceur dans le regard. On y devine l’infinie bonté.
"J’endimanche mes conjonctives" très fort. De même, "injonctions de brume"
Merci.
2. ménage, 16 septembre 2013, 05:01, par Anna Jouy
lambersy est en effet sur cette photo d’une grande douceur...merci de ce message