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Je reconnais ce chemin, la machette aux...

samedi 7 septembre 2019, par Anna Jouy

Je reconnais ce chemin, la machette aux mains,
Emprunté, piétiné. J’étais la sentinelle des branches
Et chaque jour, je revenais m’assurer de la friche.
La nuit avait des volontés ultimes, toujours plus d’étoiles sur le sol
Je reconnais la trace, tu engageais entre les feuilles ton ventre tam tam ,
Un monstre à frayeurs pour frayer ton passage.
De ce côté du souvenir, j’en tremble encore
Fallait suivre le message. Sauter entre les bruits comme on franchit des rivières
Tu sais j’ai toujours comparé mon amour à une sente de terre
Parfois de quoi tenir un cheval et parfois un lilas
Et toi on aurait dit que tu avais pactisé avec l’homme.

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