lourde
jeudi 7 novembre 2019, par
Il faut ouvrir les bras, ce sont des grilles à l’aube des parcs
Avancer ainsi à la battue
Les mains poussent loin les fers et la rouille
Il y a des pas qui coûtent plus que d’autres
Ces arrêtes de pierres
Ces ronces
Et le torse griffé, les épaules rongées
S’effondrent à cœur
Ouvrir la porte fragile du corps
J’aimerais comme ça, avancer fendue et libre
Devenir le tamis de tes mots
L’écumoire à désirs
J’aimerais comme ça, demeurer lourde de vivre
Grille de l'Abbaye de Marbach feu fer forge