Journal poétique / www.jouyanna.ch

la maison est éteinte comme un feu corps...

dimanche 16 février 2020, par Anna Jouy

la maison est éteinte
comme un feu
corps prisonnier manque d’air sans amour qui tisonne
il n’y a plus de rumeur, ce choc d’âme à cœur, la guerre des souffles court toujours
écrire ne sert à rien
ni à maintenir une braise
combien de tringles pour un écho de lumière
mon corps ligné, fendu riverain des pailles
j’ai essayé, écrit
n’être qu’un bruit sourd dans le tumulte
même pas allumé

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