que fais-tu des lueurs que j’apprivoise, fouets dociles des graminées sous la fenêtre ?
il y eut les dernières fleurs du père, faudrait-il regarder cette campagne qui sèche comme celle de ton vieux temps ? vas-tu épouser une femme chrysanthème ? je ne pourrais me résoudre à la neige, c’est trop tôt.
j’ai de ces applications têtues de marcheur à la grimpe. tu sais que je suis de la race alpine, toujours une conquête de cailloux à poursuivre. mais si je lève la jambe, si je suis le cours d’une araignée soigneuse sur les faces raides du matin c’est que j’ai une espérance de toile, de lien indéfectible, du sang transparent des écrans de verre. je tisse pour toi. je tisse pour que rien ne contredise jamais la vie mais toujours la mort. tenir.

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