soirée
jeudi 10 octobre 2013, par
coucher le soleil
comme atteindre un nuage
et voir une identique route
après
toujours le trajet des ramées grises
ni plus de poème dans ce ciel de coquille
percer l’enveloppe des gouttes, mystère foutu
l’atteindre ou le toucher
dedans nos soifs cache cache les fruits juteux de l’air
des petits pois bleus qu’on égrène au goupillon
je garde un œil majuscule
sur ce qui tombe à l’horizon
monocle de lumière qu’il faut rincer dans l’au-delà