parfois il est difficile de naître quand il y a après la tête toute cette quincaillerie d’étoiles
je frise aux épaules
à l’omoplate et les plèvres en résille sur ma respiration, un coup je passe un coup je m’étrangle
ces mouvements de plus en plus lents, déboulées rigides dans le boyau noir de la naissance.

j’ai mal au nœud coulant de ta vie dans la mienne ombilic fiévreux qui serre
j’ai mal à ces eaux vitreuses qui ont mis des souches dans les yeux
j’ai mal
des ondes dures sous le ventre du ciel
m’expulsent toujours de comas en cris rauques
pourquoi faut-il être de ce monde de femmes enceintes de maigres et d’os
poussant dans l’effroyable leurs propres chairs
qu’elles doivent avorter retroussant leur âme comme des gants de travail
elles et l’intérieur rouge de leur songe