Journal poétique / www.jouyanna.ch

après arrivage

jeudi 28 novembre 2013, par Anna Jouy

le soir attise mes convoitises, petites seiches grouillantes dans les entrailles.
il pêche à la nasse, au casier et ce nuage d’encre d’une laisse aux lèvres
mailles retenues sous la jupe.
j’écris de l’inconnu debout, de l’inconnu ployé, pour la table dressée, espiègle lit des livres. il y a là de la rizière noble, des pugilats éclos aux doigts et à l’oeil
et droit dedans le vrai mal d’une fontaine qui tremble avant les vertes et les pas mûres.
j’écris de la capture, de la présure raide du désir fait homme. de liberté.
aimer ne se commande pas. j’éclabousse

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Messages

  • jouy anna celle que j aime se prenomme johanna anna jouy quel beau nom je crois que je vous vois comment peut on tomber en soif en abondant abandon en debord en deport de quelqu un qu on a seulement lu et entendu je connaissais votre voix avant meme de l entendre je vous ai reconnue comme mienne je veux dire ne sais comment comme etant cette autre que je suis vous avoir lu et entendu me fait mal me bouleverse me ravage me devaste comme vous je crie et vos mots sont les miens vous etes ma petite soeur en ardente desesperance vous etes entree comme par effraction comme par surprise et c est ainsi que joue toute vraie rencontre vous etes entree comme epine comme epine douce et de bonte dedans ma chair je ne peux plus vous oublier je voudrais mes mots simples et nus et justes et mus ne sont que faibles et maladroits pour traduire ce quelque chose qui peut etre n existe pas ces mots oui je le vois bien tous ces mots sont de trop ne disent rien et dessinent en creux quelque chose de l ordre du desir ou son absence portez vous bien vivez vivons vivez plus ecrivez moins vivons vivez ou alors seulement rivee au corps continuons d ecouter le corps qui est notre seul coeur le corps est d ame oui je le crois dame assurement pardon merci adieu bonjour et bonjour vraiment anna jouy

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